Bâtiments performants : maîtrisez les indicateurs Bbio, Cep, Cep,nr et IC pour valoriser les projets
Face aux enjeux climatiques et à la montée en puissance de la réglementation environnementale, de plus en plus de collectivités territoriales ont intégré des critères de performance énergétique renforcée (Bbio, Cep, Cep,nr -5/-10/-15 %) dans leurs mécanismes d’aides et d’accompagnement des projets et, d’après nos statistiques, près de 65 % des délégataires l’ont intégré dans leurs marges locales.
Exemple d’un tableau de marges locales de loyer :

Côté certificateur, ces indicateurs ont également été intégrés à nos référentiels.
Le tableau ci-dessous permet de visualiser quels indicateurs de performance s’appliquent selon le type d’ouvrage (neuf, rénovation, logement et rénovation) et dans quels référentiels ils sont évalués.

L’indicateur degrés-heure (DH) n’apparaît pas ici car il a déjà fait l’objet d’un numéro complet.
Toutes les informations sont disponibles sur notre site
Dès l’application de la RE2020, la trajectoire réglementaire a fixé des seuils clairs : en 2025, en 2028, et en 2031.
Depuis la RT2012, puis avec l’arrivée de la RE2020 le 1er janvier 2022 pour les logements neufs, étendue aux bureaux et bâtiments d’enseignement, l’enjeu s’est élargi : on ne se contente plus de limiter la consommation d’énergie. Il s’agit désormais de repenser la conception même du bâtiment.
Mais au-delà des dates, ce qui compte, c’est l’ORDRE DE PRIORITÉ, comme le dit la démarche Négawatt :

Cet ordre est essentiel pour éviter ce que nous constatons parfois : des systèmes de chauffage ou des PAC très performants, mais installés sur un bâti mal conçu/isolé. Une démarche contreproductive, qui revient à « jeter l’argent par les fenêtres ».
La RE2020 impose ces 3 étapes à travers les coefficients Bbio (sobriété → enveloppe performante), Cep (efficacité → appareils de génie climatique performants) et Cep,nr (recours aux énergies renouvelables - mais non obligatoire).
De la réglementation à la performance environnementale : 50 ans d’évolution
Depuis la première réglementation thermique de 1974, chaque étape de l’histoire réglementaire du bâtiment a marqué un nouveau palier d’exigence énergétique et environnementale.
D’abord centrées sur la réduction des consommations d’énergie, ces réglementations ont progressivement intégré la dimension carbone, le cycle de vie du bâtiment et la qualité d’usage.

La RT2000 a marqué un premier tournant en introduisant une approche globale de la performance énergétique, notamment à travers les indicateurs Cep et Tic.
La RT2012 est ensuite venue renforcer cette logique en intégrant le Bbio, recentrant les exigences sur la sobriété du bâti et la qualité de la conception, une dynamique qui n’a cessé de s’intensifier avec les réglementations suivantes.
Les prochaines échéances 2028 et 2031, continueront d’élever le niveau d’ambition, en renforçant les seuils de performance carbone, et en généralisant les indicateurs de confort et d’adaptabilité.
Chez Prestaterre Certifications, nous :
- permettons aux maîtres d'ouvrage d'anticiper les prochains seuils au travers de nos référentiels
- outillons les acteurs grâce à des référentiels exigeants et évolutifs,
- et garantissons la fiabilité des performances
La certification devient ainsi un levier d’anticipation : elle prépare dès aujourd’hui les bâtiments standards de demain.
Définitions – Les indicateurs clés de la performance énergétique
- Bbio - Besoin bioclimatique
Le Bbio mesure la sobriété intrinsèque du bâtiment, c’est-à-dire sa capacité à être performant avant même d’installer un seul système énergétique.
Exprimé en points, il traduit la qualité de conception : orientation, isolation, compacité, protections solaires…
Plus le Bbio est faible, plus le bâtiment est bien conçu et moins il perd d’énergie.
→ Améliorer l’enveloppe, c’est réduire mécaniquement les consommations énergétiques.
La meilleure énergie, et la moins chère, reste celle que l’on ne consomme pas.

Cep → Consommation d’énergie primaire (kWhep/m².an)
Le Cep mesure l’efficacité énergétique du bâtiment.
Il additionne l’ensemble des consommations (chauffage, rafraîchissement, ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire…) et convertit chaque énergie (électricité, gaz, bois…) en énergie primaire.
→ Plus le Cep est faible, plus les systèmes sont performants et adaptés aux besoins.
Cep,nr → Consommation d’énergie primaire, non renouvelable
Indicateur similaire au Cep, mais limité aux énergies non renouvelables (comme le gaz ou l’électricité du réseau).
Il reflète la capacité du bâtiment à s’appuyer sur des sources d’énergie non renouvelables et à limiter les énergies fossiles.
IC Énergie & IC Construction → Impact Carbone
Ces deux indicateurs évaluent les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment sur tout son cycle de vie :
- IC Énergie : émissions liées à l’énergie consommée pendant 50 ans ;
-
IC Construction : émissions liées aux matériaux, à leur fabrication, transport, mise en œuvre, fin de vie…
→ Ensemble, ils traduisent l’empreinte carbone réelle du bâtiment, au-delà de la seule performance énergétique.
Ce que nous apprennent les opérations certifiées partout en France
L’examen d’un échantillon de nos meilleures opérations certifiées par Prestaterre Certifications à travers le territoire révèle une tendance intéressante : de nombreux projets dépassent nettement les exigences réglementaires, parfois de façon très significative.
Cette dynamique nationale montre que, lorsqu’un cadre clair et structurant est en place, (marges locales, contractualisation, certification) les équipes de conception parviennent à atteindre des niveaux de performance élevés, y compris dans des contextes climatiques ou urbains très différents.
CEP : lorsqu’un projet est bien conçu, il peut aller très loin au-delà des exigences réglementaires.
L’analyse de nos meilleures opérations certifiées révèle un signal intéressant : les performances peuvent atteindre –20 % à –40 % par rapport au Cep max réglementaire :
- Normandie : jusqu’à –38,9 %
- Nouvelle-Aquitaine : –38 %
- Occitanie : –36 %
- AURA : entre –22 % et –33 %
- Grand Est : jusqu’à –51 %
Ces écarts montrent que les niveaux –10 % et –15 % sont parfaitement atteignables, et que certains maîtres d’ouvrage parviennent même à des performances équivalentes à –30 % à –40 %, bien au-delà de la trajectoire réglementaire.
Cep,nr : un marqueur de cohérence énergétique
À la différence du Cep, l’indicateur Cep,nr dépend fortement :
- du recours (ou non) aux énergies renouvelables,
- des systèmes (réseaux de chaleur),
- de la compacité et des besoins réels (Bbio).
Malgré cette variabilité, plusieurs opérations affichent des gains remarquables sur les régions suivantes :
- Normandie : –25,8 %
- IDF : –21,6 %
- Nouvelle-Aquitaine : –17 %
- Occitanie : –12,8 %
➡️ Les projets performants combinent sobriété (Bbio), efficacité (systèmes) et choix énergétiques faibles en carbone.
Bbio : le socle de la performance
Le Bbio est l’indicateur le plus révélateur de la qualité architecturale et bioclimatique d’un projet.
Les gains observés dans certaines de nos meilleures opérations sont très instructifs :
- AURA : jusqu’à –62 %, signe d’une enveloppe particulièrement optimisée
- Bretagne : entre –20 et –37 %
- IDF : jusqu’à –32,7 %
- Nouvelle-Aquitaine : –30,6 %
- Hauts-de-France : –13 %
➡️ Là où le Bbio est performant, les projets obtiennent naturellement de meilleurs Cep et Cep,nr.
C’est la démonstration que la performance se conçoit bien en amont du projet.
IC Énergie et IC Construction : des niveaux déjà alignés sur les seuils 2025–2028
Sur les opérations où les données carbone sont disponibles, plusieurs projets atteignent ou dépassent les futurs niveaux réglementaires :
- En AURA : IC Énergie 522 pour un seuil 638, IC Construction 751 pour un seuil 757
- Grand Est : IC Énergie 162 pour un seuil futur 285, IC Construction 697 pour un seuil 700
- Occitanie : IC Construction 534 inférieur au seuil 2025 (643)
➡️ Certaines de nos meilleures opérations montrent qu'il est déjà possible d’anticiper les futurs seuils 2028 et 2031, ce qui sécurise les investissements publics et privés.
Ce que cette analyse montre pour les collectivités et les maîtres d’ouvrage
-
L’ambition est atteignable.
Les niveaux –10 %, –15 %, voire –20 % en Cep et Cep,nr sont fréquents, cela démontre que les marges locales sont réalistes. -
Le Bbio est déterminant.
Lorsque l’enveloppe est optimisée, les systèmes n’ont qu’à accompagner la performance. -
Les trajectoires carbone futures ne sont pas hors de portée, mais une bonne conception est la clé.
Plusieurs projets atteignent déjà les niveaux 2028–2031. -
La certification joue un rôle structurant.
Les projets certifiés affichent une meilleure cohérence entre Bbio, Cep/ Cep,nr et carbone car ils sont vérifiés, ajustés, fiabilisés.
⚠️ Mais attention : ces résultats ne représentent pas la réalité générale du marché.
Il est essentiel de rappeler que :
- ces données concernent uniquement des opérations très performantes
- elles ne reflètent pas les performances moyennes constatées en France, où beaucoup de projets restent au niveau minimal réglementaire ;
- elles ne doivent pas être interprétées comme un “standard” mais comme un potentiel, lorsque la conception, la sobriété et les choix énergétiques sont pleinement maîtrisés.
Où retrouver Bbio, Cep, Cep,nr et les indicateurs IC dans nos référentiels BEE ?

BEE Logement Neuf
- Cep / Cep,nr : du Niveau RE 2020 jusqu’à -20 %
- Bbio : du Niveau Bbio RE 2020 -5 % à -20%
- Niveaux associés : Effinergie, Passif, BBCA, Contribution Neutralité
BEE Tertiaire Neuf
- Cep / Cep,nr : du Niveau RE 2020 jusqu’à -20 %
- Bbio : du Niveau Bbio RE 2020 -5 % à -20%
- IC Énergie & IC Construction : IC Énergie 2025, 2028, IC Construction 2025, 2028, 2031
- Labels associés : BBCA, Effinergie
👉 Le tertiaire neuf reprend la même structure que le logement, avec des déclinaisons adaptées aux usages tertiaires.
BEE Logement Rénovation
- Cep / Cep,nr : de -30% du CEP initial à -60%
- Bbio : Le Bbio n’est pas utilisé en rénovation parce qu’il évalue des paramètres de conception (orientation, compacité, inertie…) qui sont déjà figés et ne peuvent plus être modifiés sur un bâtiment existant.
- IC Énergie & IC Construction : Ils ne sont pas exigés en rénovation parce qu’ils reposent sur une analyse carbone complète du cycle de vie, beaucoup plus complexe à réaliser sur un bâtiment existant, dont les données initiales, les matériaux d’origine et l’historique des interventions ne sont souvent ni connus ni traçables.
Les performances sont évaluées via :
- Une approche carbone via l’étiquette DPE et les niveaux BBCA en rénovation
👉 Ces référentiels traduisent l’objectif de montée en performance sans les indicateurs RE2020.
BEE Tertiaire Rénovation
- Cep / Cep,nr
- Bbio : Le Bbio n’est pas utilisé en rénovation parce qu’il évalue des paramètres de conception (orientation, compacité, inertie…) qui sont déjà figés et ne peuvent plus être modifiés sur un bâtiment existant.
Les performances sont évaluées via :
- Une approche carbone via l’étiquette DPE et les niveaux BBCA en rénovation
👉 Ces référentiels traduisent l’objectif de montée en performance sans les indicateurs RE2020.
BEE Tertiaire Exploitation
Indicateurs liés à l’usage réel du bâtiment :
- Consommations mesurées
- Trajectoires Éco Énergie Tertiaire
- Plan d’actions bas carbone
👉 Ici, on mesure la performance réelle (kWh, CO₂), et non les indicateurs de conception.
Pourquoi certifier avec Prestaterre Certifications ?
➡️ Pour les collectivités, aménageurs, financeurs, investisseurs, la certification :
- Structure la feuille de route des maîtres d’ouvrage.
- Valorise les performances atteintes. Lorsqu’une collectivité investit dans la construction ou la rénovation de son patrimoine, elle doit pouvoir garantir l’efficacité de l’usage des fonds publics. La certification offre une attestation indépendante de la performance énergétique, environnementale et sociétale du bâtiment.
- Constitue une offre “clé en main” : nous assurons le contrôle des critères sélectionnés
- Grâce à une approche multicritères, elle prend en compte, au-delà des exigences RE2020, d’autres enjeux essentiels : confort d’été, biodiversité, adaptation au vieillissement, etc.
➡️ Pour les maîtres d’ouvrage, la certification :
- Assure d’une meilleure qualité d’usage et de durabilité
- Réduit les coûts d’exploitation
- Apporte un cadre dans le projet pour les sous-traitants
- Prévient les interventions futures par une meilleure conception
- Facilite l’accès aux aides publiques (exonération TFPB sur 5 ans, marges locales) et aux prêts bonifiés
- Anticipe des niveaux de la RE2020 pour 2028 et 2031
- Sécurise des investissements et valorisation des projets dans une trajectoire environnementale claire
En résumé : certifier, ce n’est pas “cocher une case” — > c’est s’assurer que le bâtiment conçu sera réellement performant, durable et conforme aux attentes de demain.
➡️ Un levier stratégique face aux exigences -5 %, -10 % et -20 %
Les paliers de performance énergétique (Cep et Cep,nr -5 %, -10 %, -20 %) deviennent des critères courants dans les dispositifs d’aides, d’appels à projets et de programmes territoriaux.
Et si les niveaux -5 % et -10 % sont aujourd’hui atteints assez facilement par la plupart des maîtres d’ouvrage, le palier -20 % représente un véritable cap qualitatif.
Pourquoi ? Parce qu’atteindre -20 % ne repose plus uniquement sur de bons systèmes : cela nécessite une conception optimisée, une réflexion poussée sur la compacité, l’architecture bioclimatique, les protections solaires, l’inertie et la cohérence d’ensemble du bâtiment.
⚠️ À noter
Certaines marges locales contiennent des erreurs, notamment sur les indicateurs IC : un rappel s’impose pour éviter des exigences techniquement impossibles ou non réglementaires.

Les IC avec ces pourcentages n’existent pas dans la réglementation.
La RE2020 ne définit aucun niveau “–5% / –10% / –20%” sur les IC.
C’est un mauvais usage des indicateurs, qui n’a aucune base réglementaire.
👉 Les seuls niveaux IC réglementaires sont des valeurs absolues, qui évoluent par paliers : 2025, 2028 & 2031 ; mais pas en pourcentage.
Nous pouvons également vous accompagner dans la lecture et la vérification des marges réglementaires (énergie, carbone, RE2020) afin de s’assurer que celles-ci sont valides.
Le saviez-vous ? Un bâtiment performant sur le plan carbone peut ouvrir droit à cinq années d’exonération supplémentaire de TFPB pour les bailleurs sociaux ?
Avec la modification du décret 310-0H, l'État récompense les maîtres d’ouvrage qui anticipent les seuils d’IC énergie et d’IC construction, en leur demandant d’atteindre plus tôt les niveaux fixés pour 2028 ou 2031.
Un mécanisme gagnant-gagnant :
- pour les collectivités, qui encouragent la construction bas carbone,
- pour les maîtres d’ouvrage, qui bénéficient d’un avantage fiscal immédiat,
- pour le climat, grâce à des bâtiments mieux conçus et moins émetteurs.
Date de dépôt | SEUILS | SEUILS |
Jusqu’au 31 décembre 2023 | Aucun | Ic construction 2025 |
Du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 | Ic énergie 2025 | Ic construction 2025 |
Du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027 | Ic énergie 2028 | Ic construction 2028 |
À compter du 1er janvier 2028 | Ic énergie 2028 | Ic construction 2031 |
- Valeur de Ic Énergie max moyen (kg eq CO2/m2)
Type de bâtiment | RE 2020 | 2025 à 2027 | À partir de 2028 |
Maisons individuelles ou accolées | 160 | 160 | 160 |
Logements collectifs - RCU | 560 | 320 | 260 |
Logements collectifs - Autres | 560 | 260 | 260 |
- Valeur de Ic Construction max moyen (kg eq CO2/m2)
Type de bâtiment | RE 2020 | 2025 à 2027 | 2028 à 2030 | 2031 |
Maisons individuelles ou accolées | 640 | 530 | 475 | 415 |
Logements collectifs | 740 | 650 | 580 | 490 |
Aparté – PAC : énergie renouvelable ou pas ? Ce que dit réellement la réglementation française
On entend souvent que la pompe à chaleur (PAC) serait une énergie renouvelable.
En réalité… pas selon la réglementation française actuelle.
Comme nous le partage directement la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) : “ Les énergies renouvelables sont définies dans la loi : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047303739. Par ailleurs, une PAC n'est pas une énergie, mais un système du bâtiment pouvant assurer chauffage, refroidissement et eau chaude sanitaire. Au final, une PAC peut être alimentée par une source d'énergie 100 % renouvelable (avec des panneaux photovoltaïques par exemple) ou non (si branchement sur le réseau électrique français).”
La PAC utilise bien une source renouvelable (air, eau, sol), mais son fonctionnement n’est pas considéré comme “100 % ENR” pour trois raisons majeures :
1. Elle consomme de l’électricité
Même si elle restitue plus d’énergie qu’elle n’en consomme (COP), une PAC dépend du mix électrique national, qui n'est pas composé uniquement d’énergies renouvelables.
2. Elle utilise des fluides frigorigènes
Ces fluides, encadrés réglementairement, peuvent avoir un impact environnemental (PRG) non négligeable.
3. Elle ne produit pas d’énergie primaire
Contrairement au solaire ou à l’éolien, une PAC ne génère pas d’énergie : elle capte, transfère et amplifie une énergie déjà présente dans l’environnement.
Conséquence réglementaire :
Dans les calculs RE2020, les consommations de PAC entrent dans le calcul du Cep,nr : l’électricité utilisée n’est pas considérée comme renouvelable.
👉 Seule l’utilisation du bois combustible ou le raccordement à un réseau de chaleur permet l’utilisation d’énergie renouvelable dans la réglementation française actuelle.
Conclusion
Au-delà des indicateurs techniques, la performance énergétique est un levier stratégique pour concevoir, financer et exploiter des bâtiments réellement adaptés aux exigences réglementaires et climatiques de demain.
À travers le Bbio, le Cep, le Cep,nr, les indicateurs carbone et les trajectoires 2025–>2031, une idée centrale s’impose : la sobriété et la qualité de conception restent les principaux fondamentaux. Les équipements performants ne peuvent compenser un bâtiment mal pensé.
C’est tout l’intérêt d’une démarche de certification :
- fiabiliser les études thermiques et carbone,
- sécuriser les investissements et les aides publiques,
- valoriser les opérations exemplaires,
- anticiper des seuils réglementaires qui ne cesseront d’être plus exigeants.